COURSE D’ORIENTATION 2020

Il existe un article plus récent et plus com­plet. Je vous invite à cli­quer sur le lien qui suit :
https://moto.alexp.fr/course-dorientation-motarde-2020/

Introduction

La course d’o­rien­ta­tion n’est pas une course de vitesse. Il n’y a aucune com­pé­ti­tion. Dans ce cadre vous êtes tenus de res­pec­ter le code de la route.

Les bases

La course d’o­rien­ta­tion est un par­cours rou­tier que vous devez res­pec­ter en sui­vant des indi­ca­tions : le roadbook.

Le road­book est four­ni par l’or­ga­ni­sa­teur. C’est un docu­ment papier (dans la plu­part des cas) qui regroupe les direc­tions à prendre pour trou­ver les lieux cachant les énigmes. Vous pou­vez retrou­ver les notions de bases de lec­ture d’un road­book plus bas.

Lecture du roadbook

Il n’y a pas de nomen­cla­ture stan­dard. Cha­cun orga­nise son road­book comme il le sou­haite. L’exemple qui suit sera le modèle pour 2020.

  1. Dis­tance inter­mé­diaire : C’est la dis­tance qui vous sépare du chan­ge­ment de direc­tion. Autre­ment la dis­tance que vous devez par­cou­rir du point pré­cé­dent au prochain.
  2. Dis­tance res­tante : C’est la dis­tance qui vous sépare de la ligne d’ar­ri­vée. La dis­tance que vous avez par­cou­rue en fin de ral­lye doit se rap­pro­cher le plus pos­sible de ce chiffre.
  3. Dis­tance par­cou­rue : C’est la dis­tance par­cou­rue depuis le début du par­cours. Elle vous per­met de mesu­rer votre écart à chaque point du road­book (ou chan­ge­ment de direction).
  4. Pic­to­gramme de direc­tion. Il vous indique quelle direc­tion prendre. La forme du tra­cé est très impor­tante. Je vous invite au cha­pitre sui­vant pour en savoir plus sur les pictogrammes.
  5. Com­men­taires : Donne des infos sup­plé­men­taires sur l’étape.

Les pictogrammes

Les pic­to­grammes sont, avec les dis­tances inter­mé­diaires, les par­ties les plus impor­tantes du road­book. Il en existe autant de types que de situations.

Les pic­to­grammes sont consti­tués de 3 grandes parties :

  1. La posi­tion théo­rique actuelle. Elle est repré­sen­tée par un disque noir.
  2. La dis­tance à par­cou­rir ou dis­tance inter­mé­diaire repré­sen­tée par un trait noir. La direc­tion se ter­mine par une flèche.
  3. Dans la majeure par­tie du temps, vous aurez les direc­tions à ne pas prendre ; elle sont signa­lées par un trait rouge.

Vous pour­rez avoir des indi­ca­tions pour plus de pré­ci­sions. Par exemple des pont, des cours d’eau ou encore des par­king ou tout autre choses qui peuvent aider à se situer et se diriger.

Note : Une direc­tion dont le trait est arron­di indique qu’il n’y a pas de signa­li­sa­tion, autre­ment dit que c’est la route prin­ci­pale. A contra­rio, si le trait noir affiche un angle, c’est qu’un stop, un feu ou encore un cédez le pas­sage est présent.

L’équipement nécessaire

Il faut un mini­mum d’é­qui­pe­ment pour suivre au mieux un roadbook.

  1. Une pochette pour pla­cer le road­book. Une sacoche de réser­voir convient par­fai­te­ment. Si vous avez la pos­si­bi­li­té d’a­voir un dérou­leur à road­book, c’est mieux. Sachez tout de même que le for­mat de mes road­books n’est pas compatible.
  2. Un “trip­me­ter” qui va per­mettre de connaitre les dif­fé­rentes dis­tances que vous avez effec­tuées. Il existe des appli­ca­tions per­met­tant cela.
  3. Un sty­lo pour com­plé­ter les énigmes.

Vous pou­vez pla­ni­fier votre iti­né­raire avec une carte rou­tière et le road­book avant de mon­ter en selle. Cette méthode per­met de ne pas uti­li­ser me trip­me­ter. Elle per­met aus­si de réflé­chir à plu­sieurs motards.